ArticleL313-1. Article L313-1 du Code de la consommation, 2° Aux contrats de crĂ©dit communicationĂ©s Ă  un emprunteur dĂ©fini au 2° de l’article L, 311-1, qui sont garantis par une hypothĂšque, par une autre sĂ»retĂ© comparable sur les subtilements immobiliers Ă  usage d’habillementation, ou par un droit liĂ© Ă  un Ă©lĂ©gamment immobilier Ă  usage d’costumeation, Article1er A (article L. 313-3 du code de la consommation) - Refonte des catĂ©gories de prĂȘts Ă  la consommation pour la dĂ©termination des seuils de l'usure; Article 1er B - Coordination lĂ©gistique; Article 1er (articles L. 311-1, L. 311-2 et L. 311-3 du code de la consommation) - DĂ©finitions et champ d'application du crĂ©dit Ă  la Ordonnancen° 2016-301 du 14 mars 2016 relative Ă  la partie lĂ©gislative du code de la consommation Aller au contenu Ordonnance n° 2016-301 du 14 mars 2016 relative Ă  la partie lĂ©gislative du code de la consommation. DerniĂšre mise Ă  jour des donnĂ©es de ce texte : 01 juillet 2017 . NOR : EINC1602822R. JORF n°0064 du 16 mars 2016. AccĂ©der Ă  la version Vay Tiền Nhanh. Actions sur le document Pour l'application de l'article R. 313-1-1 du code de la consommation, sont dĂ©finis les termes suivants Commission post-comptĂ©e commission facturĂ©e au client en fin de pĂ©riode au titre des avances consenties. Commission prĂ©-comptĂ©e commission facturĂ©e au client au titre des avances consenties, lors de la mise en place desdites avances. Retenue de garantie somme constituĂ©e lors de la prise en charge des factures par la sociĂ©tĂ© d'affacturage pour garantir cette derniĂšre des sommes dont le client pourrait devenir dĂ©biteur Ă  son Ă©gard et qui lui est restituĂ©e dans le cas oĂč cette garantie n'a pas Ă©tĂ© mise en Ɠuvre. Nombres dĂ©biteurs produit du montant brut de financement par le nombre de jours de financement. Nombres crĂ©diteurs du compte de retenue de garantie produit du montant des prĂ©lĂšvements sur le compte d'engagement au titre de la constitution de la retenue de garantie par le nombre de jours pendant lequel le compte d'engagement est imputĂ©. Le taux de pĂ©riode d'un jour applicable aux opĂ©rations d'affacturage est calculĂ© de la façon suivante 1° NumĂ©rateur du taux Le numĂ©rateur est composĂ© -du montant de la commission de financement prĂ©-comptĂ©e prise en totalitĂ© ou en cas d'Ă©talement, pour la quote-part imputable Ă  la pĂ©riode considĂ©rĂ©e et / ou post-comptĂ©e assise sur l'intĂ©gralitĂ© de l'avance y compris l'avance sur les rĂ©munĂ©rations perçues par la sociĂ©tĂ© d'affacturage et sur les retenues de garanties ;-du montant des autres frais et commissions liĂ©s au financement, mais distincts de la commission de financement, inclus dans l'assiette de calcul du taux effectif global pris en totalitĂ© ou en cas d'Ă©talement, pour la quote-part imputable Ă  la pĂ©riode considĂ©rĂ©e. Le numĂ©rateur est, le cas Ă©chĂ©ant, minorĂ© des rĂ©factions de taux ou d'assiette accordĂ©es au titre de l'avance sur retenues de garantie. 2° DĂ©nominateur du taux Le dĂ©nominateur est composĂ© -du montant des nombres dĂ©biteurs affĂ©rents Ă  la commission de financement prĂ©-comptĂ©e en cas d'Ă©talement, ne sont pris en compte que les nombres dĂ©biteurs affĂ©rents Ă  la pĂ©riode concernĂ©e ;-du montant des nombres dĂ©biteurs affĂ©rents Ă  la commission de financement post-comptĂ©e de la pĂ©riode considĂ©rĂ©e. Le dĂ©nominateur est minorĂ© -du montant des nombres crĂ©diteurs constatĂ©s pendant ladite pĂ©riode sur le compte de la retenue de garantie, pour la part qui a donnĂ© lieu Ă  la perception de commissions liĂ©es au financement ;-du produit du montant de la commission de financement prĂ©-comptĂ©e visĂ©e au numĂ©rateur par le nombre de jours de financement prĂ©-comptĂ© ;-du produit du montant des frais et commissions visĂ©s au numĂ©rateur sur la pĂ©riode considĂ©rĂ©e inclus dans l'assiette du taux effectif global, par la durĂ©e pendant laquelle ils viennent rĂ©duire le montant du financement disponible ;-du produit du montant des frais et commissions sur la pĂ©riode considĂ©rĂ©e non inclus dans l'assiette du taux effectif global, par la durĂ©e pendant laquelle ils viennent rĂ©duire, sur la pĂ©riode, le montant du financement disponible. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012 Par Rachel Ruimy & Anna TchavtchavadzĂ© Le Code de la consommation a vocation Ă  protĂ©ger le consommateur c’est-Ă -dire toute personne physique qui agit Ă  des fins qui n’entrent pas dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole »[1], dans le cadre de ses relations avec un professionnel, c’est-Ă -dire avec toute personne physique ou morale, publique ou privĂ©e, qui agit Ă  des fins entrant dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole, y compris lorsqu’elle agit au nom ou pour le compte d’un autre professionnel[2] ». Aux cĂŽtĂ©s de ces notions classiques, la rĂ©forme de mars 2016[3] a dĂ©fini le terme de non-professionnel » comme Ă©tant toute personne morale qui n’agit pas Ă  des fins professionnelles[4] ». Ainsi, le non-professionnel pourra se prĂ©valoir de certaines dispositions protectrices du Code de la consommation, tels que les articles relatifs Ă  l’interdiction des clauses abusives. C’est dans ce contexte que la Cour de cassation a rendu son arrĂȘt du 17 octobre 2019[5] au sujet de la qualification de non-professionnel d’une personne morale. 1. Le contexte Une sociĂ©tĂ© ayant pour activitĂ© la location de biens immobiliers a conclu un contrat avec un prestataire professionnel dans le cadre de la construction d’un hangar. Suite Ă  certains dĂ©gĂąts et afin d’éviter d’engager sa responsabilitĂ©, le prestataire a voulu se prĂ©valoir d’une clause limitative de responsabilitĂ© figurant dans ses conditions gĂ©nĂ©rales. Dans ce contexte, la sociĂ©tĂ© a estimĂ© qu’elle pouvait ĂȘtre qualifiĂ©e de non-professionnel et a opposĂ© Ă  son prestataire l’ancien article du Code de la consommation[6] qui disposait que dans les contrats conclus entre professionnels et non-professionnels ou consommateurs, sont abusives les clauses qui ont pour objet ou pour effet de crĂ©er, au dĂ©triment du non-professionnel ou du consommateur, un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat ». Dans un arrĂȘt du 15 mars 2018[7], la Cour d’appel d’Aix-en-Provence a rejetĂ© la qualitĂ© de non-professionnel car la sociĂ©tĂ© avait une activitĂ© de location de biens immobiliers, mais son gĂ©rant Ă©tait Ă©galement celui d’une autre sociĂ©tĂ© ayant pour objet la rĂ©alisation de travaux de maçonnerie gĂ©nĂ©rale et de gros Ɠuvre. Ainsi, la Cour d’appel a considĂ©rĂ© que l’activitĂ© du gĂ©rant entrait en considĂ©ration dans l’apprĂ©ciation de la qualitĂ© de non-professionnel de la sociĂ©tĂ©. C’est sur ce fondement que les dispositions du Code de la consommation relatives aux clauses abusives ont Ă©tĂ© Ă©cartĂ©es en l’espĂšce. C’est dans ce contexte que la Cour de cassation casse et annule l’arrĂȘt rendu par la Cour d’appel. 2. La qualitĂ© de non-professionnel Dans cette affaire, la Cour de cassation a considĂ©rĂ© que la qualitĂ© de non-professionnel d’une personne morale s’apprĂ©ciait au regard de son activitĂ© et non de celle de son reprĂ©sentant lĂ©gal. Ainsi, conformĂ©ment Ă  l’article liminaire du Code de la consommation, il a Ă©tĂ© rĂ©affirmĂ© qu’une personne morale est un non-professionnel lorsqu’elle conclut un contrat n’ayant pas de rapport direct avec son activitĂ© professionnelle. C’est la raison pour laquelle la cliente a pu se prĂ©valoir des dispositions relatives aux clauses abusives, en ce qu’il existait un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et les obligations des parties au contrat. *** En tout Ă©tat de cause, en sus des clauses identifiĂ©es comme Ă©tant abusives par les dispositions des articles R. 212-1 et du Code de la consommation, il convient de porter une attention particuliĂšre Ă  l’article 1171 du Code civil[8] pour tout contrat d’adhĂ©sion et Ă  l’article du Code de commerce[9] dans le cadre des relations entre professionnels. Le Cabinet HAAS Avocats, fort de son expertise depuis plus de 20 ans en matiĂšre de nouvelles technologies, accompagne ses clients sur la rĂ©glementation relative aux relations entre professionnels et non-professionnels. Ainsi, si vous souhaitez avoir plus d’informations ou ĂȘtre accompagnĂ©s dans vos dĂ©marches. Contactez-nous ici [1] Article liminaire du Code de la consommation [2] Article liminaire du Code de la consommation [3] Ordonnance n°2016-301 du 14 mars 2016 relative Ă  la partie lĂ©gislative du Code de la consommation [4] Article liminaire du Code de la consommation [5] Cass. Civ. 3Ăšme, 17 oct. 2019 – [6] DĂ©sormais l’article du Code de la consommation prĂ©cise que Dans les contrats conclus entre professionnels et consommateurs, sont abusives les clauses qui ont pour objet ou pour effet de crĂ©er, au dĂ©triment du consommateur, un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat. Sans prĂ©judice des rĂšgles d'interprĂ©tation prĂ©vues aux articles 1156 Ă  1161,1163 et 1164 du code civil, le caractĂšre abusif d'une clause s'apprĂ©cie en se rĂ©fĂ©rant, au moment de la conclusion du contrat, Ă  toutes les circonstances qui entourent sa conclusion, de mĂȘme qu'Ă  toutes les autres clauses du contrat. Il s'apprĂ©cie Ă©galement au regard de celles contenues dans un autre contrat lorsque les deux contrats sont juridiquement liĂ©s dans leur conclusion ou leur du caractĂšre abusif des clauses au sens du premier alinĂ©a ne porte ni sur la dĂ©finition de l'objet principal du contrat ni sur l'adĂ©quation du prix ou de la rĂ©munĂ©ration au bien vendu ou au service offert pour autant que les clauses soient rĂ©digĂ©es de façon claire et dĂ©cret en Conseil d'Etat, pris aprĂšs avis de la commission des clauses abusives, dĂ©termine des types de clauses qui, eu Ă©gard Ă  la gravitĂ© des atteintes qu'elles portent Ă  l'Ă©quilibre du contrat, doivent ĂȘtre regardĂ©es, de maniĂšre irrĂ©fragable, comme abusives au sens du premier dĂ©cret pris dans les mĂȘmes conditions, dĂ©termine une liste de clauses prĂ©sumĂ©es abusives ; en cas de litige concernant un contrat comportant une telle clause, le professionnel doit apporter la preuve du caractĂšre non abusif de la clause dispositions sont applicables quels que soient la forme ou le support du contrat. Il en est ainsi notamment des bons de commande, factures, bons de garantie, bordereaux ou bons de livraison, billets ou tickets, contenant des stipulations nĂ©gociĂ©es librement ou non ou des rĂ©fĂ©rences Ă  des conditions gĂ©nĂ©rales préétablies ». L’article prĂ©cise que les dispositions de l’article sont Ă©galement applicables aux contrats conclus entre des professionnels et des non-professionnels ». [7] CA Aix-en-Provence, 3Ăšme chambre B, 15 mars 2018, n°15/09377 [8] Article 1171 du Code civil Dans un contrat d'adhĂ©sion, toute clause non nĂ©gociable, dĂ©terminĂ©e Ă  l'avance par l'une des parties, qui crĂ©e un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat est rĂ©putĂ©e non Ă©crite. L'apprĂ©ciation du dĂ©sĂ©quilibre significatif ne porte ni sur l'objet principal du contrat ni sur l'adĂ©quation du prix Ă  la prestation ». [9] Article du Code de commerce I. - Engage la responsabilitĂ© de son auteur et l'oblige Ă  rĂ©parer le prĂ©judice causĂ© le fait, dans le cadre de la nĂ©gociation commerciale, de la conclusion ou de l'exĂ©cution d'un contrat, par toute personne exerçant des activitĂ©s de production, de distribution ou de services [
] 2° De soumettre ou de tenter de soumettre l'autre partie Ă  des obligations crĂ©ant un dĂ©sĂ©quilibre significatif dans les droits et obligations des parties. [
] » Le Code de la construction et de l'habitation regroupe les lois relatives au droit de la construction et de l'habitation Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de la construction et de l'habitation ci-dessous Les employeurs occupant au moins cinquante salariĂ©s, Ă  l'exception de l'Etat, des collectivitĂ©s territoriales et de leurs Ă©tablissements publics administratifs, assujettis Ă  la taxe sur les salaires prĂ©vue Ă  l'article 231 du code gĂ©nĂ©ral... Lire la suite Le Code de la construction et de l'habitation regroupe les lois relatives au droit de la construction et de l'habitation Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de la construction et de l'habitation ci-dessous Les employeurs occupant au moins cinquante salariĂ©s, Ă  l'exception de l'Etat, des collectivitĂ©s territoriales et de leurs Ă©tablissements publics administratifs, assujettis Ă  la taxe sur les salaires prĂ©vue Ă  l'article 231 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, autres que ceux qui appartiennent Ă  des professions relevant du rĂ©gime agricole au regard des lois sur la sĂ©curitĂ© sociale pour lesquelles des rĂšgles spĂ©ciales ont Ă©tĂ© Ă©dictĂ©es en application du a du 3 du mĂȘme article 231, doivent consacrer des sommes reprĂ©sentant 0,45 % au moins des revenus d'activitĂ© versĂ©s par eux au cours de l'exercice Ă©coulĂ©, tels qu'ils sont pris en compte pour la dĂ©termination de l'assiette des cotisations dĂ©finie Ă  l'article L. 242-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale au financement d'actions dans le domaine du logement, en particulier du logement des salariĂ©s. L'obligation mentionnĂ©e au premier alinĂ©a prend la forme d'un versement Ă  la sociĂ©tĂ© mentionnĂ©e Ă  l'article L. 313-19 ou Ă  un organisme agréé dans des conditions fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d'Etat par le ministre chargĂ© du logement aux fins de collecter la participation des employeurs Ă  l'effort de construction. Un employeur peut se libĂ©rer de cette obligation en investissant directement en faveur du logement de ses salariĂ©s, dans des conditions fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d'Etat. Les employeurs qui, au moyen de leurs ressources propres, ont investi au cours d'un exercice une somme supĂ©rieure Ă  celle prĂ©vue au premier alinĂ©a peuvent reporter l'excĂ©dent sur les exercices postĂ©rieurs. Le prĂ©sent article est applicable aux Ă©tablissements publics industriels et commerciaux ainsi qu'aux organismes Ă  caractĂšre industriel et commercial de l'Etat, des collectivitĂ©s territoriales et de leurs groupements. Pour l'application du prĂ©sent article, l'effectif salariĂ© et le franchissement du seuil de cinquante salariĂ©s mentionnĂ© au premier alinĂ©a sont dĂ©terminĂ©s selon les modalitĂ©s prĂ©vues Ă  l'article L. 130-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale.

l 313 1 du code de la consommation